Anaïs Delhomelle, une jeune femme à l’image d’une jeunesse pleine d’espoir
par Anaïs Latulippe
Anaïs Delhomelle, ancienne élève du Collège français à Toronto, tire depuis le début du confinement le meilleur de sa situation. « Je profite du confinement pour faire des projets et des activités que j’avais en tête depuis longtemps, mais que je n’ai jamais eu le temps de faire. » indique-t-elle. Positive et créative, Anaïs se dit qu’il vaut mieux miser sur ce qui lui fait plaisir pour passer à travers cette période.
Désormais étudiante à l’Université de Toronto, Anaïs garde contact avec ses amis via les réseaux sociaux et grâce à la technologie. « En revanche, aller au restaurant ou au cinéma avec eux me manque terriblement! Quand je croise des amis dans la rue, mon premier instinct est de vouloir leur faire la bise ou une accolade, mais dans les circonstances actuelles, je me remets vite à l’ordre! Un coucou de la main devra suffire. » se dit-elle.
Anaïs s’inquiète pour sa génération et la société en général. « Tout se fait virtuellement, et j’ai peur que les gens deviennent encore plus accros à la technologie. Que lorsque nous aurons un certain retour à la normale, que les gens ne sachent finalement plus interagir entre eux et que les relations humaines deviennent superficielles. » indique celle qui, malgré tout, tente de voir le bon côté des choses. « L’élan de solidarité auquel nous assistons depuis le début de la pandémie me redonne un certain espoir. Les gens de mon quartier sonnent les cloches tous les soirs à 19h30 pour les membres des services essentiels et le personnel médical des hôpitaux. De plus, les gens prennent le temps de supporter davantage les petits magasins, cafés et supermarchés locaux. Je trouve ça vraiment remarquable et me donne espoir pour l’avenir. »
